Ulthalesh, la faux de Deuillevent

Ulthalesh, la faux de Deuillevent est l'arme prodigieuse exclusive aux démonistes Affliction dans World of Warcraft: Legion.

Description[]

La première nécrolyte à arpenter les terres d’Azeroth, Sataïel, reçut cette faux du titan Sargeras en personne. La faux gagne en puissance à chaque âme qu’elle arrache à une victime, et obtint son nom lorsque Satiel priva froidement de toute vie les pauvres habitants du défilé de Deuillevent pour y créer un intense nexus d’énergie magique. Le Gardien de Tirisfal traqua la meurtrière et retourna la faux contre elle, envoyant son âme rejoindre celles de ses victimes. Plus tard, les cavaliers noirs mirent la main sur Ulthalesh et la cachèrent sous la tour de Karazhan.^[1]

Source[]

Cet objet est la récompense de la quête : les cavaliers noirs (démoniste).

Histoire[]

Ulthalesh, la faux de Deuillevent

Ceux qui ont à cœur le salut de leur âme doivent se garder de cette faux maudite. Rares sont les vivants à en connaître les origines, mais les morts, eux, n'en connaissent que trop bien les pouvoirs.

Ulthalesh dévore l'âme de ses victimes, sa puissance croissant à chaque tuerie. Lors de la guerre des Anciens, Sargeras l'offrit à l'une de ses nécrolytes préférées. Si Ulthalesh avait déjà été baptisée, elle n'avait pas encore gagné son sinistre surnom. Cela viendrait plus tard, une fois le défilé de Deuillevent transformé en charnier, ses habitants massacrés, la terre elle-même devenue stérile.

Depuis cette tragédie, Ulthalesh est devenue plus redoutable encore.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent , I

Avant sa destitution du Panthéon des titans, Sargeras défendait la Création contre les démons, qu'il bannissait par hordes sur le plan de Mardum. Emprisonnés des millénaires durant, ils ne faisaient pas preuve d'oisiveté pour autant. Le seigneur de l'effroi Ulthalesh régnait sur la modeste dimension d'une main de fer, ruminant sa vengeance.

Quand Sargeras ravagea Mardum en quête de recrues pour sa Légion ardente, il adressa un ultimatum à ses anciens captifs : se soumettre ou disparaître à jamais. Si de nombreux démons plièrent l'échine, d'autres se rallièrent à Ulthalesh. Relevant le défi, Sargeras forgea une grande faux gangracier, trempée dans les flammes du brasier qui consumait Mardum. Avec cette arme, il récolta les âmes des impudents, les précipitant dans une nouvelle prison. Le plus opiniâtre d'entre eux, Ulthalesh, fut le dernier à tomber.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, II

Sargeras baptisa sa faux du nom du seigneur de l'effroi qui lui avait tenu tête, Ulthalesh. L'esprit du vaincu imprégna l'arme d'une puissance incommensurable, mais aussi d'une malédiction : tous ceux qui la brandiraient seraient vouer à succomber à son appétit. Car une fois ceux-là mortellement blessés, la faux cesserait d'obéir à leurs ordres et se repaîtrait de leur âme. Au fil des siècles, Sargeras confia Ulthalesh à bien des nathrezims rusés, seigneurs funestes féroces et autres puissants demi-dieux. Chaque fois, l'arme dévora l'esprit de son porteur alors qu'il se convulsait dans les affres de l'agonie. La puissance de la faux grandissant, le titan noir éprouva de plus en plus difficultés à trouver des serviteurs capables de la maîtriser.

Et par-delà les lamentations des âmes prises au piège résonnait le sinistre ricanement d'Ulthalesh.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, III

Lors de la guerre des Anciens, les peuples d'Azeroth opposèrent une résistance farouche à l'invasion de la Légion ardente, aussi Sargeras envisagea-t-il de recourir à Ulthalesh pour briser leur volonté. Encore lui fallait-il un serviteur assez puissant pour manier l'arme redoutable.

Sataïel s'imposa vite comme une évidence. L'érédar était la première nécrolyte à avoir dompté les esprits des morts comme des vivants par la magie gangrenée, en exploit rivalisant avec la nécromancie de Kil'jaeden lui-même. Sataïel était également dévorée d'ambition, et son courage était tel qu'il frisait l'arrogance. Mieux encore, la sinistre réputation d'Ulthalesh ne l'effrayait pas le moins du monde. Bien au contraire, elle accepta l'arme avec empressement.

"Je serai son dernier maître" assura-t-elle.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, IV

Il y a de cela des milliers d'années, Sargeras remit Ulthalesh à Sataïel et lui ordonna de faucher les âmes des rebelles d'Azeroth, en commençant par la région qui resterait dans les annales sous le nom de défilé de Deuillevent. Car le nom d'origine de cette contrée, en vérité, ne survécut pas à l'arrivée de Sataïel. Même de nos jours, l'on préfère encore éviter le sujet comme la peste. D'innombrables trolls y trouvèrent la mort, abattus méthodiquement. Dévorés par la faux, leurs âmes, une à une, vinrent toutes renforcer le pouvoir d'Ulthalesh. A la fin, l'arme ne cessa son gigantesque festin que faute de proies...

Pourtant, comme Sataïel le savait, ce début prometteur n'était qu'un avant-goût du potentiel d'Ulthalesh. Sargeras lui avait ordonné de briser la volonté des peuples d'Azeroth, un simple massacre n'y suffirait pas. Une dépouille isolée peut être enterrée, puis vite oubliée. Sataïel décida de frapper la terre en plein cœur. Ainsi assassinerait-elle jusqu'à la vie, et le défilé de Deuillevent témoignerait à jamais du courroux de la Légion.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, V

Au fil du temps, Ulthalesh a obéi à de nombreux maîtres, mais Sataïel fut la première à découvrir son véritable potentiel.

Après avoir fauché toutes les créatures vivantes du défilé de Deuillevent et dévoré leurs âmes, elle retourna l'arme contre la terre elle-même, la drainant de toute vie. Les arbres s'étiolèrent jusqu'à ne plus être que des carcasses flétries, les marais une désolation asséchée. Le soleil disparut sous un linceul de brumes, et le ciel vira au gris sépulcral. La nécrolyte se délecta aussi du désespoir des nouveaux prisonniers de la faux, témoins impuissants de l'anéantissement de leur foyer. Rien ni personne ne fut épargné, tant et si bien que l'âme-monde endormie d'Azeroth ne put réprimer un long frisson.

Sataïel elle-même fut impressionnée par son oeuvre. Ulthalesh aussi, au demeurant.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, VI

Extrait du journal de Sataïel, retrouvé dans les ruines du défilé de Deuillevent :

"J'ai arpenté la dévastation que j'ai provoqué avec la grande Ulthalesh... O glorieuses visions ! Cette terre n'est plus qu'un mausolée. Chancre, décomposition et destruction s'étendent à perte de vue, à une exception. La force explosive du rituel a creusé un vaste cratère. Des énergies surnaturelles y ont bouillonné, et un nexus magique s'y est formé. J'ai aussitôt compris que j'avais enfanté une source de puissance au potentiel plus vaste encore que celui de la faux.

"Je dois informer Sargeras. Pourtant, une question me taraude, une question que je ne peux ignorer.

Pourquoi Sargeras s'approprierait-il cette puissance ? Après tout, n'étais-je pas la seule capable d'exploiter le véritable potentiel de la faux ? Bien sûr que si. Et Ulthalesh le comprend parfaitement, elle aussi. L'arme me supplie ne de pas abandonner le fruit de nos efforts.

Avec une telle force à notre disposition, ne pourrions-nous pas, un jour, défier Sargeras... ?"

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, VII

Tels les autres présomptueux qui avaient brandi la lame pernicieuse, Sataïel était ambitieuse, volontaire et extrêmement sûre d'elle. Elle était venue sur Azeroth pour prouver sa valeur à Sargeras. Pourtant, avec une telle puissance à sa portée, ne pouvait-elle prétendre à un avenir plus brillant encore ? Elle avait fauché des milliers d'âmes, transformé une région entière en tombeau, ouvert un nexus magique d'une force prodigieuse. Non, une glorieuse destinée lui tendait les bras, nul besoin de maître ou de protecteur !

Tapie au plus profond de la faux, Ulthalesh poursuivit son oeuvre de corruption, et Sataïel finit par décider de garder le nexus magique pour elle. Elle le dissimula derrière de puissantes protections et coupa tout lien avec la Légion. Il lui faudrait patienter jusqu'à devenir assez puissante pour défier le titan noir.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, VIII

Des siècles durant, la nécrolyte Sataïel conserva Ulthalesh, veillant jalousement sur le nexus qu'elles avaient toutes deux enfanté. Apprenant sa trahison, Sargeras entra dans une rage folle. La source de puissance lui revenait de droit, comment Sataïel osait-elle l'en priver ? Sans compter qu'en proie à la folie des grandeurs, elle conspirait à sa chute avec l'esprit d'Ulthalesh, à en croire ses espions ? Une telle arrogance serait châtiée, et l'ambitieuse érédar éliminée.

Sargeras trouva son champion en Scavell et s'employa à le manipuler. Le vaillant Gardien de Tirisfal, assailli de visions d'une entité rôdant dans le défilé, un démon guettant le retour de la Légion, se releva à la hauteur du défi. Après avoir traqué Sataïel, il la terrassa au terme d'un duel épique. Lui ôtant la vie avec sa propre lame, il précipita son âme hurlante dans les abîmes de la faux.

La Gardien fut saisi d'effroi en examinant la lame. Rarement avait-il posé les yeux sur un tel instrument de mort. S'il avait vaincu sa porteuse, la véritable menace n'avait sans doute pas été écartée, comprit-il. Il décida de dissimuler Ulthalesh là où nul ne la retrouverait.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, IX

Forte de l'âme de Sataïel, la faux avait vu sa puissance décuplée. En réalité, son potentiel de croissance semblait sans limites. Sargeras n'ignorait rien des projets d'Ulthalesh, des promesse susurrées à l'oreille de Sataïel de pouvoir un jour rivaliser avec le titan noir en personne. De simples fanfaronnades, estimait-il. Mais il ne convenait pas non plus de laisser à Ulthalesh la possibilité de mettre ses plans à exécution.

Scavell avait caché Ulthalesh depuis des siècles lorsque Sargeras corrompit l'esprit du Gardien Medivh afin qu'il l'aide à récupérer la faux. Bientôt, cette tâche obséda tant Medivh qu'il dépêcha ses Cavaliers noirs maudits. Leur mission : rapporter la lame à la tour de Karazhan, bâtie sur le nexus magique du défilé de Deuillevent, celui-là même qu'avaient enfanté Ulthalesh et Sataïel. Sargeras était ravi. Tôt ou tard, les Cavaliers noirs découvriraient l'arme, et c'en serait fini des pathétiques ambitions d'Ulthalesh

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, X

Medivh avait intimé son ordre aux Cavaliers noirs avec tant de force que leur quête ne s'acheva pas avec la mort du Gardien. Au final, ce fut Ariden, le chef de la troupe, qui, percevant les gémissement des âmes enfermées dans ses entrailles, découvrit la faux et la rapporta dans les catacombes qui s'étendent sous Karazhan.

Ariden n'ayant ni la force de volonté ni l'ingéniosité de Sataïel, Ulthalesh ne demeura pas longtemps entre ses mains. Sa mort fait l'objet de différentes versions contradictoires. Certains affirment notamment qu'il aurait succomber au baiser de la faux après être tombé au combat. Quoi qu'il en soit, tous les récits concordent sur un point crucial : Ulthalesh disparut après la mort d'Ariden. Selon la légende, seul un être d'un talent et d'une robustesse exceptionnels peut désormais espérer la contrôler.

Ulthalesh, la faux de Deuillevent, XI

Le texte suivant est tiré de "Un examen hypothétique des points faibles de la Légion", auteur inconnu. L'ouvrage est considéré comme apocryphe par les responsables des archives d'Argus et est interdit sur tous les mondes ployant sous le joug de la Légion.

"De toute la Création, rares sont les entités qui inspirent de la crainte à Sargeras. La faux de Deuillevent, Ulthalesh, est du nombre. La nécrolyte Sataïel regrette de ne pas avoir tenté d'assassiner le titan déchu lorsqu'elle en avait l'occasion et met donc à l'épreuve quiconque ose brandir l'arme. Ulthalesh, elle, s'en moque. Que le maître de la faux vienne à bout de Sataïel ou succombe, la puissance de l'arme croît. Et un autre porteur se présentera bientôt. Puis un autre encore...

Ulthalesh joue à ce jeu avec Sargeras depuis des millénaires. Il n'ignore rien de la patience."

Changements dans un patch[]

Patch 7.0.3 (20-07-2016) : Ajouté.

Références[]

↑ Legion : Armes prodigieuses du démoniste (2015-10-23). Consulté le 2015-11-20.

Liens externes[]

[1] Legion : Armes prodigieuses du démoniste (2015-10-23). Consulté le 2015-11-20.

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