Fu Zan, compagnon de l’Explorateur

Fu Zan, compagnon de l'explorateur est l'arme prodigieuse des moines maître brasseur dans World of Warcraft: Legion.

Description[]

Il y a bien longtemps, un Gardien titan du nom de Freya décida d’ensemencer le monde et planta l’une des toutes premières graines en Pandarie. D’elle naquit tout d’abord Fu Zan, puis l’ensemble des forêts qui recouvrent le continent. Avant d’étendre ses efforts au reste d’Azeroth, Freya se confectionna un bâton de marche avec une des branches de Fu Zan. Elle le transmit plus tard au Serpent de jade, Yu’lon, qui le donna à son tour à un hozen particulièrement sagace. Le roi-singe prit l’habitude d’accrocher ses biens les plus précieux à ce bâton qu’il porte aujourd’hui encore.^[1]

Source[]

Cet objet est la récompense de la quête : l'épreuve du temple.

Histoire[]

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur

Vous avez peut-être entendu dire que ce bâton légendaire fut autrefois entre les mains d'un hozen. Ce point nous a énormément préoccupés. Nous avons donc examiné soigneusement cette relique et nous avons le plaisir de vous assurer qu'elle n'a subi aucun dégât (que nous ne puissions réparer).

Force est de reconnaître que nous avions mal jugé le roi-singe. Bien qu'il ne soit pas la créature la plus respectueuse d'Azeroth, il a su traiter cette arme avec une profonde déférence. Il nous a même aidés à comprendre son véritable pouvoir. Fu Zan a indéniablement connu une histoire des plus étranges et mouvementées.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, I

Il y a fort longtemps de cela, la gardienne Freya façonna un plan d'existence éthéré connu sous le nom de Rêve d'émeraude pour servir de modèle à toutes les formes de vie naturelles d'Azeroth. Puis elle créa un arbre qu'elle planta près de la puissante source d'énergie du val de l’Éternel printemps.

Se nourrissant du pouvoir du val, l'arbre devint grand et fort. D'autres s'épanouirent bientôt autour de lui, créant ainsi de luxuriantes forêts, tant dans le Rêve que dans le monde en éveil. Freya baptisa son arbre Fu Zan et utilisa l'une de ses branches pour se tailler une canne de marche qui la soutiendrait lors de ses longs voyages.

Ainsi, dès l'origine, ce bâton accompagna des créatures légendaires et des esprits immortels dans leur grand oeuvre aux quatre coins d'Azeroth.

Par la suite, le roi-singe entra en sa possession.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, II

Les premiers temps de l'éveil d'Azeroth s'accompagnèrent d'un développement de la faune et la flore dans les enclaves où Freya œuvrait le plus activement. Un petit nombre d'animaux exceptionnels dépassèrent même toutes les attentes, tant et si bien que leurs remarquables pouvoirs leur valurent bientôt le surnom de "dieux sauvages".

Chacune de ces créatures avait sa propre personnalité, mais la gardienne remarqua que quatre d'entre elles affichaient un intérêt marqué pour la paix et la sagesse. Lorsque ces animaux - un serpent, un buffle, une grue et un tigre - élurent domicile près du val de l’Éternel printemps, Freya sut qu'ils mettraient leur compassion au service de la région tout entière. De fait, les habitants de Pandarie les baptisèrent "Astres vénérables".

Freya se rendit un jour auprès des Astres. D'épaisses ténèbres planaient sur le nord, leur apprit-elle. Craignant une confrontation imminente, elle leur confia la garde de son bâton. "Si je disparais, rapportez ce bâton en Azeroth et remettez-le à l'un de ses enfants, dit-elle. Confiez-le à quelqu'un qui aime la paix et hait le combat."

Freya ne revient jamais. Yu'lon, le Serpent de jade, jura de veiller sur le bâton et le protégea pendant des millénaires, y compris pendant le sinistre règne de l'empire mogu.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, III

Plus au sud, près du val de l’Éternel printemps, de nouvelles créatures firent leur apparition et s'organisèrent en tribus, villages et empires. Ces êtres avaient pour noms jinyu, pandarens, hozen et bien d'autres encore.

Yu'lon pensa que si Fu Zan devait être transmis à l'un d'eux, il irait certainement à un jinyu ou un pandaren. A ses yeux, la nature intrinsèquement violente des hozen les rendait indignes d'un tel présent. Ces créatures égoïstes voyaient rarement plus loin que le bout de leur nez et semblaient incapables d’œuvrer ensemble assez longtemps pour jeter les bases d'une civilisation digne de ce nom.

Mais au fil du temps, Yu'lon revint sur ses incertitudes, considérant qu'il existait d'autres formes de sagesse et de courage. Rien n'était plus facile que de réduire les hozen, colériques et turbulents, à de simples fauteurs de troubles. Pourtant, leurs courtes vies étaient aussi intenses qu'imprévisibles.

Ce fut à cette époque que Yu'lon sentit Fu Zan s'éveiller. Il lui fallait un nouveau compagnon. Le Serpent de jade sut qu'il serait bientôt temps d'honorer la promesse faite à Freya et de trouver un mortel digne de porter le bâton. Et plus elle y réfléchissait, plus Yu'lon était convaincue que l'élu se devait d'être un hozen.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, IV

"Confiez-le à quelqu'un qui aime la paix et hait le combat."

Les paroles de Freya prirent tout leur sens lorsque Yu'lon posa les yeux sur un hozen exceptionnel se faisant appeler le roi-singe.

Longtemps auparavant, quelques années à peine avant la guerre des Anciens, ce hozen aimé de toutes les tribus était devenu le chef d'un peuple réputé ingouvernable, et ce, sans verser la moindre goutte de sang.

Comment avait-il réussi un tel exploit ? Après tout, les hozen se battaient constamment et pour les raisons les plus futiles. Tout désaccord se réglait invariablement dans un accès de violence.

Le roi-singe le savait pertinemment et déclara donc à chacun de ses congénères : "Je suis le roi-singe. Ta tribu me soutient de tout son cœur." Il n'en fallut pas plus. Si l'un d'eux contestait son autorité, il lui répondait que le chef de sa tribu s'était déjà rangé derrière lui. Aucun hozen n'osant défier son propre chef sur un coup de tête sous peine de devoir l'affronter, tous répondaient : "Tu es le roi-singe."

Tous l'appelaient déjà ainsi lorsque les chefs des tribus apprirent son nom. Ne sachant qu'en penser, mais ne voulant pas non plus se battre contre leurs propres sujets, aucun n'osa le défier. L'affirmation péremptoire du roi-singe, pour ne pas dire son mensonge, devint un fait accompli.

Tranchant tous les désaccords et imposant ses décisions aux hozen, le roi-singe vint rapidement à bout des guerres tribales.

Le Serpent de jade comprit alors ce qui l'animait : il détestait la vue du sang. En son for intérieur, cette créature aimait la paix et haïssait le combat. Ces qualités lui avait permis de faire ce qu'aucun autre hozen n'avait réussi jusque-là.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, V

Yu'lon voulait s'assurer de l'intelligence réelle du roi-singe. Elle décida donc de lui rendre visite en prenant l'apparence d'une hozen ordinaire... Une hozen refusant néanmoins de lui reconnaître le titre de roi ou de s'incliner devant lui. Tout naturellement, le roi exigea d'elle le respect qui lui était dû.

Mais au lieu d'obéir, la nouvelle venue lui soumit une énigme en déclarant qu'un roi n'aurait aucun mal à la résoudre. Ce dernier trouva la réponse en quelques secondes. Elle lui en soumit alors une autre à laquelle il répondit également. Ce petit jeu se prolongea trois jours et trois nuits durant. Malgré la rage qui montait en lui, le roi-singe continuait à répondre aux questions.

Cela acheva de convaincre Yu'lon. La violence et la tyrannie n'étaient pas dans la nature du roi-singe, car si tel avait été le cas, il aurait depuis longtemps employé la force pour la réduire au silence. Elle révéla alors sa véritable identité, bouleversant le village hozen tout entier, et lui offrit Fu Zan.

Le Serpent de jade lui raconta l'histoire de Freya et la création du bâton. Puis elle l'avertit que son intelligence se révélerait un jour insuffisante à contenir le Mal et qu'il lui faudrait alors agir avec fermeté.

Le roi-singe n'en crut rien, mais trouvait le bâton si joli...

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, VI

Une fois le roi-singe en possession de Fu Zan, son autorité sur les hozen devint absolue. Aussi flexible qu'un roseau, il se jouait de toute tentative visant à lui ravir le trône. Le bâton avait beau être aussi léger qu'une plume, nul autre que lui ne pouvait le soulever d'un centimètre. Il lui appartenait et personne d'autre ne pouvait en faire usage.

Fu Zan présentait cependant un inconvénient de taille. Pour rester majestueux, le roi-singe devait le porter à deux mains, ce qui le privait de son bien le plus précieux : un petit tonnelet de bière qu'il gardait perpétuellement plein.

Mais ce problème fut aisément réglé. Le roi-singe fit simplement ajouter deux anneaux métalliques à l'extrémité de Fu Zan et put ainsi y accrocher son tonnelet. Fort heureusement, le bâton ne subit aucun dégât irréparable.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, VII

Le roi-signe se lia d'amitié avec un jeune prince pandaren, Shaohao. Le jour du couronnement de ce dernier, le nouvel empereur apprit que son pays risquait d'être dévasté par la Légion ardente, dont la première invasion déferlait sur Azeroth

Convaincu que la prophétie de Yu'lon était en train de s'accomplir, le roi-singe sut qu'il était temps pour lui d'affronter le mal et déclara qu'il resterait jusqu'au bout aux côtés de Shaohao.

Mais le destin ne l'entendait pas de cette oreille et un puissant vent maléfique se leva de l'est, emportant le roi-singe.

Le roi-singe atterrit sur les terres des mantides, où son intelligence ne lui fut plus d'aucune utilité. Mais alors qu'il se retrouvait sans défense, à la merci de ces créatures, il fut secouru par Shaohao, qui eut toutes les peines du monde à rappeler à son ami hozen fou de rage que les mantides n'étaient pas ses ennemis. Le véritable danger venait de la Légion ardente.

En définitive, ce ne fut pas la violence qui sauva les peuples de Pandarie. Shaohao préféra sacrifier son esprit pour dissimuler le pays derrière une épaisse brume, lui évitant ainsi de subir la Fracture et son cortège de destruction.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, VIII

Le roi-singe rentra auprès des siens. Fou de colère à l'idée d'avoir perdu son ami et de ne pas avoir été à la hauteur de la prophétie de Yu'lon, il jeta Fu Zan dans une rivière.

Il finit cependant par retourner à la rivière afin d'y récupérer le bâton, mais uniquement parce que le cours d'eau était sacré aux yeux d'une tribu de jinyu et que ces derniers étaient incapables de soulever Fu Zan du fait de son poids. La bâton appartenait toujours au roi-singe.

Après la Fracture, la Pandarie se retrouva isolée du reste du monde. Le trône était vacant et aucun nouvel empereur n'y prit place.

Certains habitants étaient convaincus que les autres terres avaient été détruites. D'autres voulaient explorer le monde au-delà des brumes. Et quelques-uns cherchaient à s'emparer de la Pandarie... par la force.

Rares sont les traces écrites qui nous sont parvenues de l'époque durant laquelle proliférèrent tant de tyrans en devenir, qui n'incommodèrent au final que peu d'habitants. Seigneurs de guerre mogu, tribus hozen mineures ou pillards yaungol, aucun des prétendants au trône ne sut lancer une campagne digne de ce nom. A peine les préparatifs engagés, ils recevaient la visite d'un mystérieux hozen leur parlant inlassablement d'une cache d'artefact lui ayant conféré d'incroyables pouvoirs. Ses miracles semblaient confirmer ses dires, car aucune arme ne pouvait le toucher, peu importe le nombre de combattants qui l'assaillaient.

Pareilles démonstrations étaient forts convaincantes, et ces êtres avides et ambitieux suivaient sans hésiter les indications du roi-singe. Certains tombèrent de falaises, d'autres furent victimes d'embuscades des Pandashan. Tous finissaient mal, et le roi-signe reprenait sa route, Fu Zan en bandoulière.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, IX

Le roi-singe ne s'était jamais autant amusé. Ridiculiser les serviteurs du mal devint son passe-temps favori pendant un bon nombre d'années. Il honorait ainsi son vieil ami Shaohao qui veillait désormais sur la Pandarie sans pouvoir protéger directement ses habitants.

Mais comme Yu'lon le lui avait annoncé, son intelligence allait finalement s'avérer insuffisante pour triompher du mal.

Sur les conseils du roi-singe, un despote mogu se faisant appeler le seigneur de guerre de jade s'aventura un jour dans une tombe située sous Kun-Lai. Mais au lieu de revenir bredouille, comme l'espérait le hozen, il découvrit une cache de connaissances rédigées par le roi-tonnerre en personne, Lei Shen. Ce savoir risquait de conférer au seigneur de guerre un pouvoir terrifiant.

Le roi-singe sut qu'il avait commis une erreur... et alors que le sol se mit à trembler, il comprit que personne d'autre que lui n'aurait le temps d'arrêter le mogu. Il s'aventura donc dans la tombe avec Fu Zan pour régler le problème lui-même.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, X

Le roi-singe haïssait la violence... de tout son être. Mais ils savait qu'il était le seul à pouvoir s'opposer au seigneur de guerre de jade avant qu'il ne soit trop tard.

Leur duel sous Kun-Lai dura des heures. Pendant des années, Fu Zan avait aidé le roi-singe à se jouer d'autrui, ce qui lui fut utile pour échapper à la magie mortelle du mogu.

Le roi-singe était convaincu qu'il ne sortirait pas vivant de cette tombe ce jour-là. Et ce jour-là, il n'en sortit pas. Mais il ne fut pas tué. Son adversaire, incapable de maîtriser son nouveau pouvoir, lança un sort qui produisit un effet auquel ni l'un ni l'autre ne s'attendait : il les figea dans le jade. Ils se retrouvèrent ainsi pétrifiés en plein combat pendant près de dix mille ans, tout en restant capables de communiquer.

Ce fut sans doute un sort pire que la mort pour le mogu.

Fu Zan, compagnon de l'Explorateur, XI

Une fois le roi-singe libéré, il gagna l'île du Temps figé où il assista aux leçons de force, d'endurance, de courage et de sagesse prodiguées par les Astres vénérables aux champions d'Azeroth. Puis il sentit que ses voyages en compagnie de Fu Zan touchaient à leur fin. Il se rendit donc au temple de Yu'lon pour lui rendre le bâton afin qu'il puisse un jour être transmis à un nouveau porteur digne de lui.

Il fut même heureux d'apprendre que cette arme légendaire ne tarderait pas à retrouver le sentier de la guerre.

Changement dans un patch[]

Patch 7.0.3 (20-07-2016) : Ajouté.

Voir aussi[]

[G'Hanir, l'Arbre-Mère]

Références[]

↑ Legion : Arme prodigieuse du moine (2015-10-23). Consulté le 2015-11-20.

Liens externes[]

[1] Legion : Arme prodigieuse du moine (2015-10-23). Consulté le 2015-11-20.

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